Wikia Tornade en Vallée de la Bête
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Village d'Avalhent

Nos amis reprennent la route et finissent par atteindre Avalhentd. Les fortifications du village avaient été abattues. Il s'agit d'une mesure prise par l'Empire Lunaire pour éviter toute nouvelle révolte des sartarites contre leur autorité. Cependant, les habitants du village ont rebâti une palissade de bois... On reconnaît bien ici l'esprit rebelle des orlanthi du royaume de Sartar.

Malandrins et saccageurs[]

La petite troupe arrive enfin en vue de a taverne de Houarn, but de leur voyage. Sylas, qui porte toujours la civière où repose le corps affaibli de Jarwin, constate rapidement que quelque chose ne va pas... De la fumée s'élève de la taverne, mais non pas de sa cheminée : de son écurie...

Il pose délicatement la civière et se porte en avant, en hurlant de façon à alerter les clients de la taverne. Siroko ne tergiverse pas et le suit, les armes à la main. Personne ne sort de l'établissement : il doit y régner comme souvent une atmosphère aussi chaleureuse que bruyante.

Deux brigands sortent immédiatement de l'écurie et tentent de barrer le passage aux deux voyageurs fatigués certes, mais déterminés. Sylas ne leur laisse pas le temps de réagir, il passe immédiatement à l'attaque et en met un hors de combat. Simultanément, Siroko blesse l'autre qui fuit sans demander son reste.

Hélias indique à ses servants d'aller se mettre à l'abri. Ils filent sans demander leur reste et le prince esrolien se dirige, résolu, vers l'écurie enfumée.

L'altercation a néanmoins alerté les autres malandrins qui se trouvaient dans l'écurie. Si bien que nos amis voient d'autres crapules s'enfuir. Il ne lui faut que quelques secondes pour comprendre qu'ils ont tenté de détruire des livres, des parchemins et de papyrus qu'ils ont extrait d'une carriole à quatre roues colorée.

Jezat

Le chef des saccageurs

Sylas tout à l'horreur de cette destruction sans objet ne remarque pas le brigand en embuscade qui tente de le tuer d'un habile lancer de dague. Dissimulé au milieu des bottes de paille, il était difficile à repérer. Sylas, par un réflexe étonnant, évite d'un cheveu d'être touche. Ne demandant pas son reste, le bandit s'enfuit très rapidement, si rapidement que Sylas et Siroko soupçonnent une utilisation de la magie.

Hélias, le prince de Nochet, reconnaît immédiatement un véhicule esrolien. Les aventuriers commencent à regarder ce qui a été saccagé par les brigands. Ils constatent qu'il s'agit de recueils de textes, poésies, épopées et autres fables. Ils sont écrits dans différentes langues de Generalta, sur des supports variés. On a des parchemins, des papyrus, etc.

Rencontre avec Miliane[]

Finalement les cris de Sylas finissent par attirer l'attention des patrons et les clients de la taverne. C'est ainsi que Bulster le brasseur, patron de l’auberge, arrive sur les lieux. Il a laissé la taverne sous la responsabilité de son épouse Bertha, de leur fille Gwenblenn et de son époux Kerad de Kerjon. Il est accompagné de Bek Plompenn, son redoutable videur. Ce dernier est déçu d'avoir raté une bonne bagarre. Cependant, les deux personnes les plus affectées par ce qui vient de se passer sont Postal et Mineera. En effet, ils s’occupent des écuries de l’auberge.

Sur leurs talons arrive Pramble, le poète attitré de l’auberge. Sylas le connaît bien et l'apprécie peu. C'est un barde médiocre, rongé par la frustration de n’être pas parvenu à se faire engager par un chef de clan. Il est plus maussade encore qu'à l'habitude car il s'est fait voler la vedette par une étrangère.

Miliane

Miliane l'aède

Une aède esrolienne est venue chanter et danser pour les clients de Bulster. Il s'agit de Miliane, dont le renom est grand, même si loin d'Esrolie. Elle est donc l’attraction locale, au grand désarroi de Pramble, qu’elle a pourtant invité à l’accompagner sur scène. Elle est très belle, ce qui ne gâche rien... Ce qui exacerbe la rancœur de Pramble. De plus, la mode esrolienne met en valeur sa généreuse poitrine ce qui fait bouillir le sang des sartarites, dont les épouses portent généralement des tenues moins attractive. Sa voix enjôle hommes et femmes de l'auditoire. Les légendes qu'elle conte avec un délicieux accent du Pays Saint captivent l'auditoire quelque soit son sexe. Les villageois sartarites sont d'ailleurs venus d’assez loin pour entendre les chants et contes de Miliane.

Bien entendu, elle remercie chaleureusement Sylas, Siroko et leurs compagnons pour avoir sauvé la plus grande partie de ses précieux recueils de chants, contes et légendes. Hélias la reconnaît : c'est une artiste reconnue de son pays. On l'a déjà engagée pour animer des fêtes à Nochet.

Chacun est invité à un nouveau spectacle de l'aède de Nochet.

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